La parenthèse du mimosa

Par · Mis à jour le 1er juin 2017 à 11h02 · Publié le 30 mai 2017 à 11h38
“Il est 3 heures du matin au bar Le Mimosa. Derrière le zinc, Frank est seul. Il boit. Il range. Débarque Anne. Seule. Elle veut boire. Elle dérange. La pluie est drue dehors. Le malaise et l’incommunicabilité sont rudes à l’intérieur.”

Le vieux blasé ruminant sa vie bousculée par la jeune chieuse de service.
L’histoire est banale, ambiguë mais dévoilée avec pudeur et passion. Un canevas ultra classique, porté avec justesse, férocité et délicatesse.
Le roman à tiroirs d’une commode qu’on aurait un peu trop bousculée au cours d’un déménagement.
Pas d’effets de manches, pas d’abstraction stylistique, pas de tape à l’oeil mais une sobriété maximale.
En clair, ne pas tricher. S’en tenir aux fondamentaux.
Le huis-clos est oppressant mais sans pathétique appuyé.
La parenthèse du Mimosa oppose au fait sociologique de la famille recomposée la réalité douloureuse des familles décomposées.
Le sujet de la pièce, aux résonances très fortes pour nombre d’entre nous, réclame beaucoup de coeur et de sincérité.
Je ne veux pas ignorer ceux pour qui ce moment de vie n’est pas du théâtre. Tous ces gens qui ne supporteraient pas de voir un exercice de style, une autosatisfaction de jeu et d’écriture.

Informations pratiques

Dates et Horaires
Le 4 juin 2017
À 20h30

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    Lieu

    17 Rue Ferdinand Fabre
    34090 Montpellier

    Accès
    Tram : Louis Blanc

    Tarifs
    14€

    Âge recommandé
    À partir de 8 ans

    Durée moyenne
    1 h 15 min

    Mots-clés : Montpellier
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